⭐️ Haine, fake news… quels outils numériques pour sa commune ?

 

Sous la houlette d’Hervé CHARNALLET, maire d’Orgeval et d’Anne GBIORCZYK, maire de Bailly-Romainvilliers, l’AMIF (Association des Maires d’Ile-de-France) organisait une commission démocratie locale le 19 mars 2021. Un temps d’échange riche, pendant lequel j’ai eu le plaisir d’intervenir avec Jean-Charles Lallouet, directeur de la communication de la Métropole Européenne de Lille, venu nous parler du cas « Info Roubaix ».

« OBJECTIFS : ✓ Transmettre des bonnes pratiques pour gérer les outils numériques de sa commune. ✓ Informer les élus des moyens à disposition des communes de différentes tailles pour modérer leurs réseaux sociaux : charte d’utilisation, méthode de gestion des commentaires haineux… ✓ Réfléchir aux réflexes à avoir en cas de fausses informations virales.

CONTEXTE : Une étude menée en 2018 par l’Observatoire socialmedia des territoires, fondé par Franck Confino, mesure la présence des collectivités sur les réseaux sociaux : – Seules 10% des collectivités françaises utilisent un ou plusieurs réseaux sociaux. 44% d’entre elles ont en revanche un site internet. La moitié de ces collectivités étant des communes de moins de 500 habitants, ce constat n’est pas forcément étonnant. – Facebook est le réseau dominant dans les collectivités : 92% des 3900 et quelques collectivités territoriales présentes sur les réseaux sociaux utilisent Facebook. – Viennent ensuite Twitter (38%), YouTube (21%) et Instagram (18%). – De nombreuses « grosses » collectivités (régions, départements, grosses intercommunalités, grandes villes, voire villes moyennes) ont recours à plusieurs réseaux sociaux à la fois. Il serait intéressant de réactualiser cette étude, afin de mesurer les effets de la crise sanitaire, et donc du manque de contact direct entre élus et citoyens, en termes de stratégie digitales des communes. S’il est relativement simple de se créer un compte sur les réseaux sociaux, il est plus difficile de « manager » ceux-ci : mettre du contenu régulièrement, gérer les demandes des citoyens formulées via ces plateformes (ex : messages privés sur Facebook), modérer les commentaires… Les collectivités qui le peuvent embauchent des « community managers », chargés d’animer ces réseaux, de travailler l’e-réputation de la collectivité, de modérer les commentaires… Qu’en est-il des collectivités qui n’en n’ont pas forcément les moyens ? Quelles bonnes pratiques à mettre en œuvre pour gérer les réseaux sociaux de sa commune ? Comment faire face à la haine en ligne et aux fake news ? »

 

A vous la parole !

déclarations qui seront retenues contre vous :